Franz Schubert . Rosamunde, la princesse de Chypre
Franz Schubert . Rosamunde ,la princesse de Chypre. Complète.
1. The Magic Harp.
2.Entr´act music nr.1
3.Ballet Music
4. entr´act music nr.2
Orchestre Philarmonia Slovanika dirigé par Alberto Lizzio
Rosamunde, D 797, est une musique de scène en une ouverture et dix parties (dont quatre chantées) composée par Franz Schubert en 1823 pour la pièce Rosamunde, princesse de Chypre de Helmina von Chézy. La pièce est tombée dans l’oubli mais la musique, en particulier celle de l’ouverture et du troisième entracte, reste une des plus populaires du compositeur et est régulièrement présente au répertoire des grands orchestres.Deux ouvertures sont associées à Rosamunde. Celle actuellement jouée est celle de Die Zauberharfe (« la Harpe enchantée », D 644), la seconde était initialement destinée par Schubert à son opéra Alfonso und Estrella (D 732).Le corps de l’œuvre est écrit pour soprano, chœur et orchestre et comporte dix parties :
Entracte n° 1 : Allegro molto moderato en si mineur
Musique de ballet n° 1 : Allegro moderato en si mineur, Andante un poco assai en sol majeur
Entracte n° 2 : Andante en ré majeur
Romance : « Der Vollmond strahlt auf Bergeshöh’n » : Andante con moto en fa mineur
Chœur des esprits : « In der Tiefe wohnt das Licht » : Adagio en ré majeur
Entracte n° 3 : Andantino en si bémol majeur
Mélodies des bergers : Andante, sextuor pour clarinettes, bassons et cors
Chœur des bergers : « Hier auf den Fluren » : Allegretto
Chœur des chasseurs : « Wie lebt sich’s so fröhlich im Grünen » : Allegro moderato
Musique de ballet n° 2 : Andantino en sol majeur
L’œuvre fut créée en 1823 au Theater an der Wien.Certains pensent que l’entracte n° 1 pourrait être le finale manquant de la Symphonie inachevée (Mackerras enregistra la symphonie en 1990 avec ce finale hypothétique).
Le thème du troisième entracte de Rosamunde a été réutilisé par Schubert dans le Quatuor à cordes n° 13 et dans l’ Impromptu D 935, où il sert de thème à six variations pour piano.L’ouverture fut utilisée par Samuel Goldwyn dans son film Hans Christian Andersen (1952) pour une scène de ballet exécutée par Zizi Jeanmaire.Certains passages se retrouvent dans le chant de Noël Mille cherubini in coro interprété par Luciano Pavarotti au cours de son concert de Noël en 1980.